Pendant la nuit du 13 janvier
2012, le Costa Concordia, un gros bateau de croisière, fit naufrage sur les
côtes de l’Île du Giglio en Toscane.
Cet évènement fit rapidement la
une de toutes les éditions des quotidiens italiens et d’une grande partie de
journaux européens.
Ce navire surnommé «le temple du
luxe et des divertissements» de par ses installations et ses nombreuses œuvres
d'art servait encore dans ses cinq restaurants, les 3200 croisiéristes de 60
nationalités différentes, puisqu'il
n'était que 21h45...
Mais l'immense paquebot qui était
parti du sud de l'Italie, approcha d'un peu trop prêt la petite île du sud de
la Toscane, quand il heurta un rocher qui déchira littéralement sa coque sur de
prêt de 100 mètres...!
Le commandant du navire Francesco
Schettino venait d'effectuer une manœuvre inadéquate en réalisant une sorte de
parade qui consistait, à longer la côte au plus prêt, toutes lumières allumées,
simplement pour faire plaisir à un membre de son équipage.
Le navire fleuron des mers,
véritable hôtel flottant équipé de quatre piscines, un théâtre, un cinéma 4D,
cinq restaurants, le tout sur une longueur de 290 m pour une largeur de 36 m se
coucha peu à peu pour finir échoué dans une inclinaison de 90° à une distance
d'à peine 150 mètres de la côte...!
L'évacuation du Costa Concordia se fit tellement mal que sur
les 4.229 personnes qu'il transportait en comptant les passagers et les membres
de l'équipage, 17 personnes furent retrouvées mortes par les secours lorsqu'ils purent enfin explorer l'épave du
navire.
Et il reste encore une quinzaine
disparus, ce qui porte le nombre des victimes à 32...!
Lors de l'annonce de la
catastrophe, sur la télévision française, mon fils âgé de 18 ans me dit avec
une logique incontournable: "c'est
débile, ils étaient si près du bord...!"
Effectivement, découvrir un
navire échoué à une distance d'à peine 150
mètres de la terre ferme, ce qui représente trois longueur d'une piscine
olympique et entendre le décès de 32 personnes semble incompatible...
Néanmoins, les chiffres sont là
et la douleur aussi...!
On peut se poser des questions
afin d'établir les raisons pour lesquelles ces personnes perdirent la vie...?
Furent-elles retenues
prisonnières dans une partie du navire...?
Le choc brutale de la collision a
t-il pu en assommer certaines...?
Ce qui est aussi difficile à
entendre c'est le comportement de certains passagers qui n'hésitèrent pas à
enlever des enfants des canots de sauvetage pour prendre leur place...!
Un mari qui voulait faire évacuer
son épouse qui était enceinte se vit répondre par un homme d'environ 40 ans: "moi aussi je suis enceinte...!"
Tristes reflets d'une humanité
dont les valeurs humaines laissent place à des comportements plus proches de
ceux des animaux que de celui d'une créature dotée d'intelligence et
d'émotions!
Même le commandant du navire fit
preuve de réactions inexplicables et particulièrement irresponsables puisqu'il
abandonna en premier son bateau tandis que les passagers étaient encore à son
bord.
Ce naufrage dramatique est à lui
seul une image frappante de la société dans laquelle nous vivons...!
Aucune leçon n'a été tirée du
tristement célèbre Titanic qui sombra exactement 100 ans plus tôt après avoir
heurté un iceberg et qui fit environ 1500 morts et 700 rescapés.
L'irresponsabilité, la démesure
et les mauvais instincts finissent souvent par faire des victimes innocentes
qui paient cash le lourd tribut sanctionnant les inconséquences provoquées par
d'autres...
Mais sommes nous juste les
témoins d'une catastrophe à ajouter à la liste impressionnante et infinie des
drames qui frappent notre monde ou devons nous nous sentir impactés de prêt par
une tragédie qui pourrait, malgré la douleur des victimes, avoir le mérite de
nous renvoyer à notre propre humanité et donc aussi à notre spiritualité ?
Le célèbre poète et philosophe Lucrèce
écrivait au premier siècle:
"Il
est doux, quand la vaste mer est soulevée par les vents, d’assister du rivage à
la détresse d’autrui; non qu'on trouve si grand plaisir à regarder souffrir;
mais on se plaît à voir quels maux vous épargnent."
Un peu cynique l'ami Lucrèce,
mais quelques 20 siècles plus tard, nous voyons que pas grand chose n'a
réellement changé dans notre état d'âme et nos façons de penser...!
Ainsi, beaucoup rassurent leur
cœur à partir de la simple et égoïste idée que le temps qu'ils ne sont pas
directement touchés c'est que tout va bien dans le meilleur des mondes.
Attablé devant nos hors-d'œuvre
nous écoutons le récit de la catastrophe et regardons les images choquantes du
navire échoué avec la difficulté de faire la part entre la réalité de la scène
et les fictions télévisées dont notre esprit à été englué et insensibilisé par
tous les scénarios hollywoodiens que nous avons regardés...!
Seulement, l'humanité entière
n'est-elle pas embarquée sur un navire dont l'insouciance des passagers et
l'irresponsabilité de l'équipage ne peut que promettre une fin à l'image du
Costa Concordia...?
Notre civilisation penche
sérieusement même si certains adeptes de la pensée positive renoncent à l'idée
qu'elle arrive sur son déclin. Ils proclament haut et fort que même si Dieu
voulait la renverser il ne le pourrait pas....!
Cela vous rappelle t-il autre
chose...?
Le plus triste n'est-il pas
d'imaginer, qu'à l'image des passagers du Costa Concordia, malgré qu'ils soient
si près du bord, ils ne parviendront pas à sauver leur vie?!
Plus près tu meurs...!
Dans
l'évangile de Luc 23/39-4, il est écrit: "L’un des malfaiteurs
crucifiés l’injuriait, disant: N’es- tu pas le Christ? Sauve- toi toi- même, et
sauve- nous! Mais l’autre le reprenait, et disait: Ne crains- tu pas Dieu, toi
qui subis la même condamnation? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce
qu'ont mérité nos crimes; mais celui- ci n’a rien fait de mal. Et il dit à
Jésus: Souviens- toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui
répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le
paradis."
Dans ce passage, nous découvrons
deux hommes qui étaient tous deux auprès du bord....!
Chacun d'eux avait été crucifié
aux côtés du Christ. Ils étaient pour ainsi dire à la porte du ciel.
Mais une grande différence les
caractérisait. L'un était repentant tandis que l'autre était dans l'injure!
L'un était dans le regret et
l'autre était toujours dans une attitude violente et moqueuse.
Tout deux avaient échoué dans la
vie, ils avaient fini par sombrer au plus près de l'endroit où ils pouvaient
être secourus dans leur détresse.
Croyez-le, Jésus est près de tout
ceux et celles qui sont dans la détresse!
Car il est dit au Psaume 34/7: "Quand un malheureux crie, l’Eternel entend, et il le sauve de
toutes ses détresses."
Mais le psaume 145/18-19 ajoute: "L’Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, De tous ceux qui l’invoquent avec
sincérité; il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, il entend leur cri
et il les sauve."
Ces deux hommes à eux seul, définissent l'humanité entière qui se divise entre ceux qui acceptent le Christ en reconnaissant leurs fautes et les autres qui se moquent de lui et l'injurient.
Je dis souvent qu'être presque
sauvé c'est être perdu,....., cette réalité nous est confirmée par la Bible.
Beaucoup de personnes sont
passées si près du bord.... Sans jamais parvenir à l'atteindre.
FREEMESSAGE vous invite à crier vers celui qui désire vous sauver. Ne prenez pas le risque de mourir si prêt du bord!
Que nous puissions dire de chacun
de vous:
Actes 27/44: "Et
ainsi tous parvinrent à terre sains et saufs."
Encore un FREEMESSAGE pour faire avancer l'actualité.
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